•• (NEW WORLD); Another chance.

Je suis rentrée aux portes de l’enfer il y a de cela deux ans. Vous savez…le gouvernement a toujours caché les expériences et les découvertes surnaturels. Mais il fallait faire vite avec mon cas je pense, qu’il n'avait pas été discret à apparaitre. Un témoin, et je fut enlevée, 20 hommes eurent raison de ma peau. Trois morts furent comptés, et si je pouvais aller sur leur tombe ca serait afin de cracher dessus.

Je n'aurais jamais du baisser mes gardes, je savais. Savais qu'au moment où il m'avait attrapé rien ne pourrait me sauver. Se débattre était une futilité. Qui n’avait lieu d’être, et pourtant en le faisant, je tuais un autre homme.

Je devins un chien. Avec une laisse, et un collier sur lequel ils auraient très bien pu marquer : monstre. Monstre de foire, de légende, monstre cobaye.

Au début je me suis dit que ce n'était pas si grave, je me sentais moins seule, parce que j'entendais un autre cri dans la pièce d’à coté.
Rectification, dans la niche d’à coté... et un jour, plus rien. Le silence s'était fait, et c'est la que mon malaise devint cauchemar.

Ils m'infligeaient toutes les tortures possibles et imaginables, je me suis demandée comment j'ai fait pour vivre, mais j'ai ma réponse, je n'étais pas vivante, j'étais morte, tout a l'intérieur avait cessé de vivre.
Ils croyaient me faire un moment ou un autre avouer, alors continuait la souffrance. Mais chaque coup porté les éloigner toujours un peu plus de ma parole emplie de vérité.
Il est venu, en ouvrant la porte du hangar et l'a laissé ouverte, c'était la première fois, dans le couloir il y avait une fenêtre et filtrait un soleil. À travers ses fenêtres cernés de lourds barreaux aussi crasseux que leurs prisonnières, auparavant transparentes.
Quelque chose a suivi derrière lui. Quelque chose d'énorme, j'ai tout de suite deviné que ca ne venait pas d'ici. J'avais vu leur technologie, leurs instruments de tortures. Non contents d'en trouver des efficaces chez eux, ils vont pêcher dans la galaxie ? Pathétique...

Je pensais ça jusque qu'à que Arden ouvre le bouche, c'était son prénom, mais la plupart l'appelaient chef. Ils avaient commandés toutes les techniques pour me torturer. Il a pointé la machine devant moi, très près, qu'est ce qu'il voulait savoir ? Si je pouvais moi aussi torturer ? Et il a dit..."Voilà chienne. Ta seule chance de t'en sortir. Cette chose que nous avons trouvée vient de ta galaxie, du moins nous le pensons. Tu l'a fais marcher. Tu es libre."

Je n'ai pas réagi tout de suite, peut être était ce en fait une sorte d'auto mutilation ?
Là il m'a empoigné et est venue me murmurer au creux de l'oreille d'une voix que je me souviendrais a jamais, une voix dont je n'avais plus peur. "Tu seras libre."

Le dernier mot fut comme un détonateur, cet instrument n'était pas le mien, mais le crétin ne le savait pas. J’ai juste appuyé sur le bouton. Qui était minuscule aux yeux des autres mais qui m'apparaissait comme une évidence.

Il eut un son strident.
Et puis plus rien.