When darkness turn to light
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 Pain on pain. [R.]

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Iphigenie Lawdler
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Iphigenie Lawdler


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MessageSujet: Pain on pain. [R.]   Pain on pain. [R.] EmptyVen 5 Déc - 20:45


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Iphigenie avança en chancelant dans les longs couloirs sinueux qui déversait les diverses ailes de Poudlard. Sa robe noire filant derrière elle, était une fois de plus déchirée, tandis que du sang séché maculait ses avants bras, lui donnant un aspect des plus horrible. Ses cheveux brillants, fouettaient son visage endoloris, par tout ce qu'elle venait de subir. Déjà faible a cause des dernières semaines passées a lutter contre quelque chose qu'elle ne maîtrisait pas, la jeune fille avait tenu a assister aux cours de duels, durant lesquels elle avait été amenée a se battre. Fatiguée, elle n'avait pas été capable de riposter a la moindre attaque, ses protego n'ayant aucune force face a l'ennemi, elle s'était vite retrouvée a genoux sur le sol, tentant de se reprendre, mais son corps meurtrit ne l'écoutait plus. Elle avait voulu continué à se faire mal pour éviter de ressasser ses tourments, et surtout oublier. C'était dans des cris et de vaines supplications qu'on l'avait obligé a quitter la pièce, pour qu'elle aille se soigner. Mais Iphigenie ne faisant confiance a personne, avait préféré ne pas rejoindre l'infirmerie et panser elle même ses blessures, grâces a de vieux remèdes enseignés par son père. Elle laissa échapper un soupire, et s'arrêta contre le mur, afin de reprendre sa respiration. Ses jambes couvertes de petites taches bleues, lui faisaient atrocement mal, mais tout était toujours mieux que cette autre douleur qu'elle ressentait. Elle serra les dents, et toucha de son index, le trou béant rouge a côté de son genou, un cri s'échappa alors de sa gorge. Il était temps de s'occuper de ça, elle se remis finalement a marcher lentement vers sa destination.

Son souffle rauque était le seul bruit présent autour d'elle, quiconque serait alors passé par là, serait partit en courant, tant son état était des plus pitoyable, et faisait peur. Sa main glissa lentement le long de ses hanches, ses doigts n'ayant presque plus la capacité de tenir la baguette. Quand, elle vit enfin la porte de bois en chêne, a quelques mètres d'elle. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres séchées, et elle se pressa du mieux qu'elle pouvait. Bien que n'étant pas prefete, la jeune fille possédait le mot de passe de la célèbre salle de bain, ses relations lui permettant de le connaître. Elle prononça a voix basse la formule, et l'ouverture céda après un bref déclic, elle venait à peine de passer le seuil, que déjà la porte se refermait dans un grincement strident. Elle ferma les paupières, et se laissa doucement tomber sur le carrelage scintillant. Pendant plusieurs minutes, peut-être même des heures, elle resta ainsi en position foetale, ne souhaitant plus bouger, seule sa respiration saccadée indiquait une trace de mouvement. Durant ce temps, diverses images de sa vie défilèrent devant ses yeux, de son père a Callahan et d'autres souvenirs qu'elle avait jusque là enfouis. Quelques larmes perlèrent sur ses joues sales, laissant un sillon transparent, et une marque de sa faiblesse. Elle ne souhaitait pas se redresser se sentant en sécurité contre le sol froid, bercée par le léger bruit des bains a remous, mais la souffrance physique l'obligea a changer de position. Elle chercha sa baguette a tâtons, et la serrant fermement, elle se redressa. Une fois debout, elle vit sa fine silhouette qui se reflétait dans le grand miroir face à elle, elle pennait dailleurs a se reconnaître, elle qui avait tellement changé.

Iphigenie détourna la tête, il était grand temps de se ressaisir et d'agir comme une Lawdler, pas comme cette fille souffrante qu'elle était devenue. Elle se pencha vers les robinets dorés, qu'elle actionna un à un, afin de se faire couler une eau tiède pour ses muscles endoloris. Pointant sa baguette sur les diverses plaies qu'arborait son corps, elle cicatrisa du mieux ce qu'elle pouvait, mais diverses marques restent toujours visibles à certain endroits. Le sang également, donnait toujours cet aspect de rouille sur sa peau d'ordinaire si blanche. Doucement, elle ôta sa robe noire, la laissant glisser sur le sol, ses cheveux retombèrent alors délicatement sur ses épaules nues. De ses mains, elle s'agrippa les côtes, frissonnant dans la grande pièce et fit quelques pas vers le bassin principal. Puis prudemment, elle descendue les marches une a une, pour se retrouver au centre. Ce fut alors comme un grand déchirement, l'eau qui penetrait dans certaines blessures encore ouvertes, la brûlaient, au point qu'elle ne put s'empêcher de crier. Ne supportant plus ce qu'elle endurait, elle sortie en trombe, éclaboussant tout sur son passage. Tremblante elle contempla les dégâts physiques sans un mot devant le miroir, puis elle passa son doigt sur sa joue, toujours témoins de ses larmes. Faisant dos a la porte principale, elle ne vit pas immédiatement que celle-ci commençait à s'ouvrir peu à peu. Ce fut le grincement qui la bouscula mentalement, et lui rappela qu'elle était encore nue, non loin de s'inquiéter, elle se contenta de ramasser le bout de tissu noir, qu'elle plaqua contre sa poitrine, puis elle fit face au visiteur qui venait troubler son repos.

Telle ne fut pas sa surprise quand elle le vit lui, elle manqua de peu de tomber de nouveau. Ses yeux s'assombrirent immediatement, et elle ravala lentement toute la rancoeur accumulée ses derniers jours. Elle baissa un instant les yeux sur le sol, et reporta son attention sur le jeune homme. Elle avait toujours autant de difficultés à prononcer son nom, qui était pour elle l'équivalent d'être blessée avec un fer chauffé a blanc. Ils restèrent ainsi quelques minutes a de devisager en silence, avant qu'elle ose enfin ouvrir la bouche, prête à jouer son rôle.
« Qu'est ce que tu fiches ici ? » Elle marqua une légère pause, son ton indiquait clairement un agacement profond, cachant réellement ce qu'elle ressentait. « Es-tu toujours obligé de me suivre ? Pitié laisse moi tranquille » Second soupire, elle n'en pouvait plus, elle souhaitait juste se soigner, et qu'il lui foute la paix. Une grimace tordue son visage, tandis qu'elle portait a sa tête, ses fichus maux étaient eux aussi de retour. Elle se tourna de nouveaux vers Seegrid, ses prunelles devenues clairement noires. « VA T-EN! » Le regard dégoûté qu'il lui jetait, la rendait encore plus dingue, et mal qu'elle ne l'était déjà, augmentant par la même occasion sa colère.
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Seegrid Hansen
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MessageSujet: Re: Pain on pain. [R.]   Pain on pain. [R.] EmptySam 6 Déc - 2:19

C’était un de ces jours où vous vous demandez pourquoi vous êtes sortis de votre lit. Vous n’avez qu’une envie, vous rendre aussi minuscule que possible et rejoindre le premier trou de souris à votre portée pour qu’on vous fiche enfin la paix. Seegrid n’était pas de nature à se morfondre ni à se plaindre à tout bout de champ, pourtant aujourd’hui il semblait accumuler les désagréments. Depuis qu’il avait posé pied hors de son lit Seegrid enchaînait les déconvenues et ça ne semblait pas vraiment lui plaire. Tout avait commencé par un hibou de son parrain qui lui annonçait que sa mission était compromise. Seegrid avait fait l’erreur de lui rapporter l’histoire avec Iphigenie et Marcus semblait prendre peur à l’idée que la jeune Lawdler puisse moucharder à son cher père. Il était vrai que Seegrid avait commis une énorme bourde avec toute cette histoire. Mais justement c’était à lui de la réparer. Il ne voulait pas être retiré de l’école, il ne voulait pas abandonner sa mission. Il se devait de la mener jusqu’au bout, quelque en soit les risques et les dangers.

Pourtant au fond de lui il savait qu’il y avait autre chose. Il le savait pertinemment. Bien sûr il était là pour terminer sa mission et obtenir ce pourquoi il était venu, mais la rage dans laquelle le mettait la lettre de son oncle était également liée à autre chose. Ou plutôt à quelqu’un. C’était ce quelqu’un que Seegrid refusait d’abandonner ici. C’était sur ce quelqu’un que le jeune rebelle voulait à tout pris garder un œil. Elle. Iphigenie Lawdler. Il voulait la sauver d’elle-même, l’extirper des griffes de ce tyran sans scrupule, la ramener vers la lumière. Pour quelle raison ? Il n’en avait aucune idée. Il ne saurait expliquer ce qui l’attirait chez elle. Pourtant c’était indéniable, elle était comme un aimant pour le jeune homme, il n’avait jamais ressentit ça auparavant. Certes il avait eu des aventures, il avait été amoureux, mais jamais il ne s’était senti autant pris au piège. Pris au piège, c’était vraiment l’expression qui convenait à la situation dans laquelle il se trouvait. Depuis qu’il l’avait rencontré il ne semblait plus capable de contrôler quoique ce soit. Il avait perdu pied, littéralement. Cette fille avait une influence néfaste sur lui. Et il ne parvenait pas à lutter contre. Au contraire c’était comme si il cherchait encore plus à se confronter à elle et à souffrir par la même occasion. Il avait compromis sa couverture, sa mission tout entière à cause du pouvoir qu’elle avait sur lui. Il risquait sa propre vie et celle de ses camarades rebelles simplement pour rester près d’elle et c’était quelque chose qui le dégoûtait profondément. Il n’osait même plus se regarder dans le miroir. Si il ne parvenait pas à mettre une barrière entre eux il allait finir par sombrer totalement et risquait de ne plus pouvoir revenir en arrière. Là n’était pas sa mission. C’était tout l’inverse, il devait se battre contre elle, se servir d’elle, quitte à la broyer et à la faire souffrir. Il l’avait déjà fait, il serait capable de le refaire…

La journée s’était donc poursuivie, faite de petites contrariétés que le jeune homme aurait aimer éviter. Les cours se passèrent sans anicroche et il se fit plus discret que d’habitude, dissimuler au fond de la salle, plongé dans ses pensées, tourmenté par la requête de son oncle. Marcus avait été clair. S’il entendait des bruits de couloirs sur un soi-disant élève sous couverture à Poudlard il serait obligé de quitter l’école dans la seconde. Il ne voulait pas qu’il prenne le moindre risque. Après tout c’était compréhensible. Marcus était désormais sa famille la plus proche, et même si c’était lui qui l’avait formé et mené à accepter cette mission il veillait sur lui chaque seconde il en était certain. Seegrid devait donc s’assurer que personne n’apprenne sa réelle identité. Et ça passait par une petite entrevue avec l’objet de son tourment actuel, Iphigenie. Quittant le cours précipitent il longea les murs glacés de l’école à la recherche de la Serpentard. Aucune brunette en vue. Commençant à perdre patience il accéléra le pas et tomba sur un 9e année de Serpentard. Il n’avait pas à engager la conversation, il voulait simplement une information. Tous les Serpentards connaissaient Iphie et le garçon aurait peut-être entendu où la jeune femme s’était rendue. Il se contenta donc de le stopper avec violence en lui agrippant le bras et lui lança un regard qui en disait long avant de lui demander où était Iphigénie. Le garçon du comprendre que c’était important puisqu’il cracha le morceau sans attendre et fila sans demander son reste. Ainsi donc elle s’était en quelque sorte faite virée du cours de duel. Il l’avait croisé dans les couloirs le matin et ne s’en étonna pas, vu ses traits tirés et son allure débraillée elle ne devait pas être dans un de ses meilleurs jours. Toujours est-il que le jeune homme savait pertinemment qu’elle ne serait pas à l’infirmerie. Il suivit donc son intuition et se rendit à la salle de bain de préfets. Il connaissait les mots de passe de toutes les salles de l’école. Il entra donc avec facilité dans la pièce.

Une chose est sûre, en pénétrant dans la salle de bain il s’attendait à beaucoup de chose mais sûrement pas à ça… Se retrouvant face à une Iphigénie en tenue d’Eve il ne put même pas détourner le regard, tout étonné qu’il était. Il eut le temps d’apercevoir le corps meurtri de la jeune femme avant qu’elle ne le dissimule derrière un vague bout de tissu. En effet elle était loin d’être au meilleur de sa forme, et la voir dans un tel état lui serra le cœur. Il allait dire quelque chose quand elle l’envoya littéralement balader lui ordonnant de quitter la pièce. Le regard dur d’Iphigenie croisa le sien mais il ne cilla pas, il commençait à la connaître et savait que ne pas réagir était la meilleure de solution.
« Très bien je vais partir et te laisser dépérir en paix. Je tenais juste à savoir quand tu avais prévu de révéler à tout le monde ce que tu savais, histoire que je me prépare à mettre les voiles. » Il avait lancé cela d’un ton détaché, presque ironique. Il était fort pour ne rien laisser transparaître, et la tempête de sentiment qui livrait bataille en lui au moment même ne transparu pas un seul instant dans son attitude. « Et quand tu préviendras ton Grand Maître Suprême de la supercherie, n’oublie pas de le saluer de ma part et dit lui que je viendrai me faire payer un verre chez lui d’ici peu de temps, qu'on discute des choses de la vie… » Cracha-t-il entre ses dents un regard brûlant toujours posé sur la jeune femme qui lui faisait face.
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Iphigenie Lawdler
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MessageSujet: Re: Pain on pain. [R.]   Pain on pain. [R.] EmptySam 6 Déc - 20:31

Iphigenie resta un moment, les yeux rivés sur le vide, n'osant pas faire le moindre pas ou geste, une lutte mentale se déroulant alors dans sa tête. La moindre particule de son corps, souhaitait rentrer en contact avec Seegrid, le toucher, caresser sa peau, admirer ses courbes, mais son esprit lui refusait. Chaque respiration qu'elle expirait était un véritable supplice, tout ce mal qu'elle avait enduré jusqu'ici juste pour lui, pour l'oublier, et il se présentait à elle. Une larme coula le long de sa joue, elle pouvait mourir heureuse maintenant qu'elle l'avait revu, ses lèvres tremblèrent. Pourquoi diable toutes ces blessures qu'elles s'étaient infligées étaient moins pire que la douleur de son coeur, qui tambourinait au fond d'elle. Elle réussit enfin a bouger et a reprendre possession de son corps, elle fit quelque pas en avant, toujours sans rien dire. Elle devenait folle ultérieurement, partagée entre deux sentiments totalement opposés, elle n'arrivait pas a trouver le juste milieux, au point d'en avoir des migraines. Même les quelques gouttes de sangs qui glissaient silencieusement le long de sa jambe, ne la préoccupait pas, l'objet de toutes ses préoccupations était là, juste en face, a quelques mètres. Elle se surprie, à tendre la main en avant, cherchant un quelconque réconfort, mais elle retomba bien vite le long de sa hanche. Sa voix tiède troubla le doux clapotis de l'eau, lui arrachant par la même occasion un souffle rauque.

Iphigenie, ferma de nouveau sa bouche, restant muette, elle n'arrivait plus a décerner ce qu'il fallait faire ou dire. Elle ne souhaitait pas son départ, mais en était coupable, c'était elle qui avait choisit de l'agresser dès qu'il était arrivé dans la pièce. Elle fouilla dans sa tête, a la recherche de la moindre excuse ou remarque sarcastique qu'elle savait si bien faire d'habitude, mais rien ne venait, elle était vide. Déchue, tout s'effondrait autour d'elle, elle avait perdue son trône depuis des semaines déjà, depuis qu'elle l'avait rencontré. Rien n'aurait du se produire tel quel, elle n'aurait pas du l'aimer si tel était ce qu'elle ressentait. Seegrid ne pouvait pas être celui qu'elle cherchait, ils étaient diamétralement opposés, et elle le dégoûtait autant qu'il la dégoûtait. D'autant plus qu'elle savait quelque chose que lui ignorait, le rôle qu'avait eu la famille Lawdler, dans les rafles de sang de bourbe. Toute sa vie n'avait été qu'un pur mensonge, dans lequel elel se complaisait depuis toute petite.
« Je ne sais rien. » S'était-elle entendu enfin prononcer, d'un ton plus faible qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle mentait encore une fois, elle savait pertinement a quoi il faisait illusion, en l'occurrence a sa fausse identité. Elle ne l'avait d'ailleurs pas su par le jeune homme, mais par les lettres de son père, qu'elle s'était empressée de brûler, souhaitant peut-être par là se racheter de ses fautes. Son regard s'eclaircissa légèrement, tandis que le grelottement de son corps s'accentuait, ses mains étaient désormais cramponnées a ses côtes. Elle ne cilla pas, lorsqu'il la fixa mechament, ressentant juste une pointe de douleur dans l'estomac. Iphigenie compte jusque trois dans sa tête, chiffre auquel elle était censé se ressaisir, et reprendre le dessus sur cette loque qu'elle était. « Je t'interdis de dire ça. Tu ne sais rien de lui, et de tout ce qu'il a fait pour nous. » Enfin, elle se réveillait, attaquer le mage noir, était une très mauvaise option pour Hansen, sachant que la brunette l'admirait par dessus tut, et lui vouait en plus de ça un culte. La marque noire scintillait d'ailleurs sur son avant bras, lui rappelant alors que le mage la soutiendrait toujours, même dans les pires moments, et ceci en était un.

Elle tomba alors, sur les genoux, réprimant une envie de vomir. Ses cheveux, laissèrent le long de son visage blanc, tandis qu'elle toussotait. Sa gorge, sa poitrine lui faisaient mal, tout la brûlait de l'intérieur, maudits duels. Si on l'avait laisser continuer, elle aurait pu mourir, en finir, et éviter de partager cette conversation, qui ne mènerait a rien. Elle était prête, a faire un serment inviolables avec lui, afin de le garantir qu'elle ne revelerait rien a personne, elle l'aimait trop. Ce mot lui arracha une légère plainte, elle l'avait finalement prononcé, certes dans sa tête mais c'était déjà un petit pas. Elle étouffa un cri rauque. « J'ai mal. » Elle ne pu retenir les quelques larmes qui innondaient ses yeux verts, ceux ci exprimant d'ailleurs toute la souffrance qu'elle traversait. Elle le vit soudain s'approcher d'elle, mais elle fut plus rapide que lui, et pointa sa baguette vers son assaillant dans un ultime effort. « Je ne veux pas de ta pitié, laisse moi. » Puis elle ferma ses paupières.

[ ARGH NUL Pain on pain. [R.] 511361 ]
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Seegrid Hansen
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MessageSujet: Re: Pain on pain. [R.]   Pain on pain. [R.] EmptyDim 7 Déc - 3:34

Seegrid se rappelait très bien de sa première rencontre avec la jeune Lawdler. Enfin si on pouvait appeler ça une rencontre. Il était fraîchement débarqué de Londres et venait d’intégrer l’école, en toute clandestinité. Il connaissait les lieux par cœur sans pourtant les avoir jamais visité. Il avait pendant des mois étudié les plans de l’édifice pour en connaître ses moindres recoins, il lui était donc impossible de se perdre dans les lieux. Il avait terminé son premier cours de Potions, délivré par une membre du clan rebelle. Ce fut un premier test pour le garçon qui dû garder un visage impassible alors qu’il savait de source sûre qu’elle serait sans doute un des meilleurs alliés qu’il trouverait dans le château. Il se forçait à attendre le bon moment pour l’aborder et lui faire part de la mission qui lui avait été confié. Et ce jour-là était beaucoup trop tôt. Mais revenons à l’objet du souvenir de Seegrid. Il se trouvait dans un des couloirs déserts de l’école lorsqu’il entendit un des escalier se mettre en mouvement suivi d’un petit cri de surprise. Il se retourna si brusquement qu’il en fit tomber sa pile de livre. Une jolie petite brune venait de perdre l’équilibre à cause des mouvements inopinés des escaliers et se retrouvait à genoux sur le sol de pierre froide, les fesses à l’air, littéralement. Il ne put réprimer l’éclat de rire qui lui vint ce qui lui valu un regard foudroyant de la part de la victime de ses moqueries. Mais la situation était tellement comique…

Seegrid secoua la tête pour laisser cette bribe du passé rejoindre les tréfonds de sa mémoire. La jeune femme qui lui faisait face à cette heure n’avait absolument plus rien à voir avec celle dont il s’était moqué alors. Elle avait dû perdre au moins cinq bons kilos, avec le visage émacié, le regard creux souligné de profondes cernes, ses cheveux bruns emmêlés pendaient sur ses épaules accentuant la pâleur de son visage. Elle était terrifiante. Tel un spectre tout droit sorti d’une incantation. Seul son rictus de colère résistait, toujours accroché à ses lèvres abîmées. Qu’avait-il pu lui arriver pour qu’elle dépérisse aussi rapidement ? Il avait bien entendu des rumeurs sur son état mais ne s’était en aucun cas imaginé à quel point la jeune femme avait perdu pied. La voir là devant lui, quasiment à l’agonie, brisa les dernières barrières qu’il s’était efforcé d’ériger entre lui et la jolie brunette. Ce fut avec un soulagement certain qu’il accueillit la réponse de la jeune femme. Certes elle lui mentait, il savait qu’elle était au courant de sa fausse identité. Son parrain le lui avait assez violemment fait comprendre pour qu’il retienne cette information. Mais le fait même de prétendre ne rien savoir dévoilait qu’elle n’avait pas l’intention de faire part de son secret à quiconque. Pour l’instant. Il ne releva pas pour autant ses paroles, ni les suivantes. Lorsqu’elle défendit son « Maître » avec tant de hargne, le jeune homme ne pu réprimer un sourire. Même à quelques secondes de rendre son dernier souffle, même à bout de force, elle s’évertuait à défendre cette vermine. C’était tellement risible. En même temps Seegrid l’admirait. De voir à quel point elle vouait un culte à cet être lui arrachait un minuscule sentiment de respect. Jamais Seegrid n’avait été capable d’avoir une telle confiance aveugle en quelqu’un. Ca lui aurait pourtant facilité les choses dans certaines situations passées.

Lorsqu’elle tomba a terre dans un bruit sourd le garçon voulu la rejoindre au sol pour l’aider mais se repris au dernier moment. Elle ne voudrait sûrement pas de son aide. Elle était bien trop fière, orgueilleuse et bornée pour accepter qu’il lui tende la main. Il le savait parce qu’il était comme elle. Tous deux n’étaient pas si différents finalement. Pourtant rester là les bras ballant à la regarder souffrir était insupportable, se penchant vers elle il sentit la pointe de sa baguette s’enfoncer entre ses côtes. Secouant la tête il attrapa l’objet de bois et lui arracha des mains d’une facilité déconcertante. Iphigénie était vraiment à bout de force.
« Ne sois pas stupide. » Faisant glisser la baguette à quelques mètres d’eux, s’assurant que la jeune femme ne puisse lui jeter de sort lorsqu’il aurait le dos tourné, Seegrid se débarrassa de sa robe de sorcier qu’il posa délicatement sur les frêles épaules tremblantes de la Serpentard. Sans vraiment s’en rendre compte il garde un bras autour d’elle, l’empêchant ainsi de s’effondrer totalement. Ses yeux rencontrèrent les siens avant qu’elle ne porte de nouveau son regard humide vers le sol de pierre. C’était la première fois que Seegrid la voyait ainsi. Elle habituellement froide, distante et solide comme un roc paraissait à cet instant tellement fragile, presque sans défense. D’un geste inconscient, plus un réflexe qu’autre chose, le jeune homme replaça avec douceur une mèche de cheveux bruns derrière l’oreille d’Iphigénie, effleurant sa joue au passage et continua de la fixer, le cœur serré au souvenir du regard vide qu’elle avait posé sur lui quelques minutes auparavant. « Mais que t’est-il arrivé Iphigénie ? Qui diable t’a mise dans un tel état ? » Lâcha-t-il d’une voix roque, la main droite toujours posée sur la délicate épaule de la jeune femme, son pousse traçant des arabesque dans un geste de réconfort qu’il savait vain. Il ne se doutait absolument pas pouvoir être à l’origine de l’état cadavérique de la brunette. Il ne se doutait pas une seule seconde qu’elle ait pu ressentir quoique ce soit d’autre que de la haine et du dégoût pour lui. Pas plus qu’il ne se doutait qu’elle en arriverait à se laisser dépérir à cause des sentiments qu’elle éprouvait pour lui. Ca non, il était à milles lieux d’imaginer ce qui se passait dans la tête de celle qu’il voulait protéger du monde extérieur, coûte que coûte…
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Iphigenie Lawdler
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MessageSujet: Re: Pain on pain. [R.]   Pain on pain. [R.] EmptyDim 7 Déc - 17:50

Iphigenie respirait calmement, son corps se soulevant au doux rythme de son coeur. Inconsciente, son esprit la menait vers un endroit fabriqué de toute pièce. Elle cru ainsi voir une lumière blanche, était-ce le paradis ? C'était fou comme elle se sentait enfin bien, elle avait tellement espéré pour que tout s'arrête enfin. Toutefois elle doutait que sa fin était venue, elle ne pouvait déjà être morte, elle n'était pas allé assez loin pour ça. De plus, sa place n'était pas dans cet endroit baigné de bonheur, et de choses auxquelles elle n'aspirait pas. Ses paupières tressaillirent, quand elle reconnue, ce rêve qui la hantait depuis des semaines. Elle courrait encore dans cette grande plaine, le visage bafoué par le vent, et les jambes nues, frôlant l'herbe humide. La personne dont elle n'arrivait toujours pas a discerner les traits était toujours a ses côtés, elle désirait tellement la toucher. Elle tenta d'accélérer, mais ce fut en vain. Seulement quelques mètres les séparait. Un. Deux. Trois. Elle l'atteignis enfin, et reconnu enfin son visage, c'était le sien, celui de Seegrid. Elle n'eut pas le temps de l'admirer longtemps, que déjà, il lui échappait. L'angoisse pouvait se lire dans ses yeux, la suppliant presque d'y mettre un terme. Iphigenie fronça les sourcils, ne comprenant pas, elle qui avait toujours cru déceler une scène de bonheur, et non pas le contraire, or c'était ce qui semblait être apparemment le cas. Puis ce fut soudainement noir, elle se sentait tomber dans la vide, et ne parvenait pas a s'accrocher a quoi que ce soit. Sa chute la stoppa net dans cette pièce qu'elle aurait reconnu parmi des centaines, puisqu'elle l'avait déjà vu maintes fois dans ses autres songes. Bientôt le mage noir apparaîtrait la menaçant de ses iris rouges. Cependant, la situation était différente, elle se retrouva assise sur une chaise, Seegrid était là aussi, devant elle de dos, la protégeant face a celui a qui elle avait voué allégeance. Elle n'eut pas le temps de comprendre, que déjà un filet de lumière verte, heurta de plein fouet son amant, qui tomba dans ses bras, mort. Elle ovulait crier, mais aucun son ne sortait de sa bouche, c'était la fin, leur fin.

***


Un violent spasme parcouru son corps, et elle se réveilla en sursaut, apeurée. Elle n'eut aucune difficulté a reconnaître la salle de bain, ce qui l'apaisa un tant soit peu d'être de retour dans la réalité. Elle n'aurait su dire combien de temps, elle avait été inconsciente, peut-être quelques secondes, ou plusieurs minutes. Après un rapide examen des alentours, elle le chercha du regard, et le vit enfin, il n'était pas mort, mais bien là a ses côtés. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur son visage, ainsi que le bras, qu'il maintenait autour de sa taille. Mais très vite, elle retomba dans ses réflexions les plus sombres, comment devait-elle interpréter ce qu'elle venait de voir ? Cela signifiait entre autre qu'elle ne pourrait jamais choisir entre celui qu'elle devait servir, et celui qu'elle aimait. Elle était bloquée, dans une impasse. Quel que soit le choix qu'elle ferait, cela impliquerait une perte, celle de l'être aimé. Or, elle n'arrivait pas a imaginer sa vie sans Seegrid, elle s'en rendait compte désormais. Comment aurait-elle pu faire ? Elle n'avait vécu que pour lui, et pour le revoir ces derniers temps, mais elle allait devoir s'y faire, il n'y avait qu'une solution possible a tout, c'était sa propre mort. Un souffle rauque montant de sa poitrine, s'échappa de ses lèvres, alors qu'elle s'agrippait a la cape qu'il lui avait visiblement prêté. Iphigenie tenta de le repousser mollement, plus elel s'attachait a lui, plus elle en souffrirait, quand ils devraient se séparer, ils n'étaient pas fait pour s'aimer, tout était contre eux depuis le début, depuis la première fois qu'elle avait croisé son regard. Le contact qu'il exerçait avec son pouce sur son épaule, la fit frissonner, elle osa enfin croiser ses yeux, emplis d'une peine infinie. Lawdler préféra éluder sa question, la remplaçant par une autre. « En quoi cela pourrait t'interesser. » Elle ne pouvait lui donner les raisons de son état cadavérique, il ne méritait pas de souffrir par sa faute, pas après tout ce qu'elle savait sur lui, et le mal qu'elle lui faisait subir depuis qu'il était entré a l'école. Mais tout avait dabord commencé par lui. « Tu ne t'es pas soucié de moi, après m'avoir utilisé sans scrupules. » Elle serra les dents, se remémorant cet horrible épisode, ou elle été l'objet d'une pure machination. La seule fois, ou le jeu s'était retourné contre elle.

Iphigenie tremblante, chercha sa baguette, en tâtonnant autour d'elle, quand elle la vit un peu plus loin. Naturellement, il lui avait confisqué, ayant peur qu'elle ne l'attaque d'une quelconque manière. Ainsi, était-ce la seule chose qu'il ressentait a son égard, de la méfiance, mêlée a une certaine pitié, les larmes imbibèrent ses yeux. C'en était trop pour elle, et elle ne pu s'empêcher de laisser couler ses larmes le long de ses joues tachées de sang, elle était devenue si faible en sa présence au point de ne plus se reconnaitre. Reniflant, elle leva ses yeux sur son visage paisible, ou une certaine inquiétude se lisait. « Tu ne me connais pas. » Elle marqua une légère pause pause, serrant plus fermement la cape autour de ses maigres épaules, sentant son odeur tiède contre elle. « Je ne suis pas ce que tu crois. JE NE SUIS PAS FAIBLE. » Lawdler hurla, deverssant toute sa haine, et sa peur qu'elle avait accumulée en silence. Des picotements lui brulerent soudainement l'estomac, il fallait qu'elle cesse de rester a côté de lui, avant d'avoir une pulsion dangereuse. Si seulement elle avait pu avoir le courage, de lui dire tout simplement qu'elle l'aimait, mais sa fierté restait trop importante, d'autant que ces "visions" qu'elle avait eu, la rendait malade.
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